Que sont devenus nos anciens bastions ?
Où exposer, jouer, danser, chanter, performer, improviser sans que le cahier des charges assomme nos libertés ?
Que sont devenus les lieux d’expressions qui naguère ouvraient à l’expérience, à l’inouï, au dérangeant, à l’invendable, aux mystères, aux produits non finis, aux balbutiements, au moderne archaïque, à l’hétéroclite, à l’hybride et au fait main ?
Où rêver ailleurs que dans nos rêves ?
…Ce temps n’est ni un festival, ni un événementiel, ni un séminaire, ni un forum, ni un office protocolaire.
Il tend vers un moment d’échanges, de rendez-vous, de découvertes.
Sans discrimination, sans frontières, sans classifications des genres et des styles.
Sans subvention politique, sans mécénat privé. Mais avec de réels projets utopistes.